Environ 1 % de la population française est susceptible de générer des déchets d’activités de soins à risque infectieux (DASRI). Les patients sous insuline sont les plus nombreux, qui occasionnent un gisement de près de 3 000 tonnes de déchets chaque année. Aiguilles, seringues et lancettes du traitement à l’insuline représentent 80 % des volumes de DASRI. En moyenne, un diabétique produit 4 conteneurs de déchets par an, soit un par trimestre. Le volume de ces conteneurs peut aller jusqu’à 3 litres. Le reste provient des toxicomanes, du traitement héparinique et d’une vingtaine de pathologies (hépatites, sclérose en plaques, insuffisance rénale, etc.). On considère que chaque officine reçoit en moyenne 20 à 30 patients susceptibles de générer des DASRI. Mais peut-être ce gisement va t-il être réduit à l’avenir. De plus en plus de laboratoires trouvent des solutions alternatives. L’aiguille est ainsi recouverte après piqûre, se rétractant dans un étui plastique. D’autres proposent un dispositif faisant fondre l’aiguille, qui devient une boule d’acier fondue.
À l’avenir, moins de DASRI ?
Publié le 31/05/2010
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2754
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