FINIE LES ENVIES de fraises. À Saint-Pétersbourg, en Russie, les femmes enceintes ont désormais d’autres envies. Dès que leur ventre s’arrondit, elles filent dare dare au musée le plus proche pour s’extasier devant quelques icônes ou des toiles de Kandinsky. Un comportement qui ne doit rien aux flux hormonaux, ni à une soudaine révélation artistique. Mais plutôt à l’idée originale d’une gynécologue, Marina Komova, convaincue que son programme d’initiation à l’art - « Connaître la beauté avant la naissance » - aide les femmes enceintes à « améliorer leur condition physique grâce à leur état émotionnel ». Les objets d’art ont un effet harmonisant sur les humains, affirme-t-elle. La preuve ? Dès qu’ils entendent la voix du guide, les enfants de 5 ou 6 mois dont les mères ont suivi des cours d’art, cessent de pleurer, témoigne la gynécologue. L’art, pour aider à porter la vie ? Joli concept. Mais attention, à ne pas tomber dans le syndrome de Stendhal, ce trouble ressenti par l’écrivain voyageur devant les beautés florentines. Chaque année, une dizaine de personnes sont ainsi victimes de réactions incontrôlées devant le « David » de Michel Ange ou la « Venus » de Botticelli. Gare à la fausse couche !
Connaître la beauté avant la naissance
L’art d’être maman
Publié le 17/12/2009
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De l’art, en attendant les lardons
Crédit photo : AFP
› D.D.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2712
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