Saisi par une patiente en désaccord avec la baisse du dosage maximum du baclofène dans le cadre de sa recommandation temporaire d'utilisation (RTU) dans le sevrage alcoolique, le Conseil d'État a donné raison à l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Cette décision de réduire le dosage de 300 à 80 mg par jour a été prise en juillet dernier après qu'une étude conjointe de l'assurance-maladie, l'ANSM et l'INSERM a mis en évidence un risque accru de décès et d'hospitalisation lors d'une utilisation du baclofène à haute dose. Mercredi, le Conseil d'État a suivi l'avis du 2 mai dernier de son rapporteur, indiquant que « le directeur général de l'ANSM n'a pas entaché son appréciation d'une erreur manifeste » et que sa décision n'empêchait pas les médecins de continuer à prescrire le baclofène aux doses qu'ils estiment nécessaires.
Baclofène
L'ANSM confortée par le Conseil d'État
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Publié le 28/05/2018
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3439
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