Lait Gallia : un bébé régurgite un ver, ses parents portent plainte

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Publié le 27/02/2020

Un couple originaire de Bretagne a porté plainte contre Gallia. Leur enfant de 3 mois a régurgité un ver parasitaire de plusieurs centimètres après avoir consommé du lait infantile de cette marque.

Les faits se seraient produits en novembre dernier, selon le commissariat de Saint-Malo où les parents sont venus déposer plainte le 25 février. Après avoir bu du lait infantile Gallia, l'enfant âgée de 3 mois « a eu des montées de température et a été emmenée aux urgences où elle a été traitée dans un premier temps. Quelques jours après, elle a vomi un ver de 6 à 7 centimètres de sa bouche », a indiqué le commissariat. Des analyses vont ensuite confirmer qu'il s'agit d'un ver parasitaire qui n’a pas été créé par l'organisme de l'enfant. Quelques semaines plus tard, la mère du bébé apprend que deux autres couples de parents ont vécu des mésaventures similaires et se décide à porter plainte.

En effet, des parents résidant dans du Puy-de-Dôme ont eux aussi déposé plainte après avoir découvert une larve vivante dans une boîte de lait Gallia. Comme l'avait évoqué « le Quotidien », un couple des Landes avait également eu cette désagréable surprise, en novembre dernier. Après avoir contacté Gallia, dont le lait infantile est fabriqué par Danone, ils s'étaient vus proposer deux boîtes gratuites en guise de dédommagement. Les contrôles réalisés alors par Gallia s'étaient avérés « conformes » et l'entreprise n'avait pu fournir d'explication sur cet « événement isolé ».

Suite aux deux plaintes déposées cette semaine, Danone s'est exprimé sur l'affaire par la voix de sa directrice financière. « Plusieurs hypothèses peuvent expliquer la présence d’un insecte, dont les conditions de transport ou de stockage. Mais en ce qui concerne la chaîne de production, la poudre de lait ne transite pas à l'air libre, a précisé Cécile Cabanis. Elle chemine dans des tuyaux fermés et est conditionnée sous atmosphère protectrice avec moins de 2 % d'oxygène, ce qui rend de fait impossible la survie d’un organisme vivant dans ces conditions », a-t-elle ajouté.

 


Source : lequotidiendupharmacien.fr