La dixième flambée de l’épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo (RDC), déclarée le 1er août dernier à Mangina, continue de faire des ravages. Fin novembre, plus de 240 décès avaient été enregistrés.
L’épicentre de l’épidémie se trouve actuellement dans la région de Beni, une ville d’environ 300 000 habitants, cible d’attaques attribuées à des rebelles ougandais musulmans des Forces démocratiques alliées (ADF). Ces rebelles ont perturbé, à de multiples reprises, les opérations de lutte contre la maladie dans le Nord-Kivu. Le 30 octobre dernier, dans le cadre d’une résolution adoptée à l’unanimité sur l’épidémie d’Ebola en RDC, le Conseil de sécurité des Nations unies avait appelé tous les acteurs sur place à intensifier la lutte contre la maladie, notamment dans les zones
d’hostilités.
L’épidémie d’Ebola bénéficie aujourd’hui du statut d’alerte sanitaire mondiale. L’OMS l’a octroyé quatre fois seulement : en 2009 pour la grippe H1N1, en 2014 pour la poliomyélite, en 2014 pour l’épidémie d’Ebola et en 2016 pour le virus Zika.
Ebola est apparu pour la première fois sur le sol congolais en 1976.
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