PHARMATOKA est à l’origine de la démarche de l’AFSSA qui, en 2004, a reconnu et validé l’efficacité de la cranberry sur la fréquence des infections urinaires à la dose de 36 mg de proanthocyanidines (PCA) en prise quotidienne. « En 2004, l’AFSSA n’a pas spécifié la méthode DMCA pour le dosage des 36 mg de PCA car celle-ci n’était pas encore standardisée, mais c’est la méthode analytique la plus restrictive car elle permet la révélation et la mesure exclusives des PCA, en excluant tous les anthocyanes qui n’ont pas d’efficacité scientifiquement prouvée dans les troubles urinaires, souligne Gunter Haesaerts, président de Pharmatoka. Nombre de laboratoires ont investi ce segment avec des produits utilisant d’autres méthodes d’évaluation des PCA, ce qui induit de sérieux sous-dosages, avec parfois six à dix fois moins de principe actif selon les formules, et, par conséquent, une moindre efficacité pour l’effet revendiqué. Nous maintenons le cap pour que la méthode soit standardisée par l’AFSSA afin qu’elle serve de référentiel à tous les produits présents sur le marché. » Pharmatoka exporte dans le monde entier le concept d’anti-adhésion bactérienne et le laboratoire souhaite lui donner une dimension scientifique et une solide base clinique dans le problème de la cystite récidivante. De nombreuses études sont en cours dont une étude clinique randomisée avec deux cohortes de 200 enfants qui reçoivent un traitement prophylactique d’un antibiotique (triméthoprime) versus une consommation d’Urell (sirop) en prophylaxie, et une étude « grossesse » en phase de démarrage à l’hôpital Foch de Suresnes recrutant jusqu’à 600 femmes enceintes et traitées durant toute la grossesse par Urell versus placebo pour éviter les récidives de cystite.
Un concept cliniquement démontré.
« L’infection urinaire complique nos interventions mais il ne faut plus raisonner uniquement en terme d’antibiothérapie au risque de développer des résistances, prévient le Pr Henry Botto (Hôpital Foch de Suresnes). Actuellement en France, nous ne disposons plus que de trois antibiotiques pour traiter efficacement les infections urinaires, ce qui relance l’intérêt du concept physiologique d’anti-adhésion bactérienne. » En empêchant l’adhésion des germes pathogènes (E.coli) sur la paroi vésicale, la cranberry empêche l’infection de se développer et prévient les récidives. Les PCA sont oxydables et thermolabiles et la difficulté est de déterminer leur concentration dans les urines. Pharmatoka est le seul laboratoire à savoir doser leur bioactivité urinaire. Une étude multicentrique a été menée sur 32 volontaires recevant des doses de 18, 36 et 72 mg PCA d’Urell en gélules. Il apparaît qu’Urell 36 mg de PCA obtient la meilleure anti-adhésion sur E.coli et que c’est la vraie dose efficace pour diminuer la fixation des bactéries sur les parois urinaires.
Si la cystite est une affection essentiellement féminine, l’homme n’est pas épargné par les troubles mictionnels et prostatiques liés à l’âge, et cette gêne doit être prise en considération car elle altère la qualité de vie. Pharmatoka a choisi de diversifier son offre dans la sphère génito-urinaire en proposant le premier complément alimentaire, Prostaril, à base de 100 % serenoa repens dont l’efficacité est reconnue dans les troubles urinaires légers de l’homme, et a été démontrée dans de nombreuses études cliniques sur le plan international. L’extrait Sabalselect utilisé dans Prostaril est issu du fruit du palmier de Floride, il est très bien toléré et n’interfère pas avec les fonctions sexuelles. Il est dosé à 240 mg par gélule à raison d’une prise par jour mais il est possible de moduler les doses à volonté. « Il existe un fort potentiel de marché en pharmacie car six millions d’hommes sont concernés par les troubles urinaires et 50 % des hommes de plus de cinquante ans, soit une cible potentielle de 1,2 million de personnes, déclare Pascal LeBras, directeur marketing de Pharmatoka. Actuellement, le pharmacien ne sait pas bien aborder ce segment, Prostaril lui apporte une approche simple et naturelle des problèmes de prostate et un conseil facile à dynamiser. »
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