Les deux premières plateformes françaises d'analyse de l'ADN à très haut débit dans un but médical seront installées en Ile-de-France et en région Auvergne Rhône-Alpes.
Deux plateformes de séquençage du génome vont être installées en Ile-de-France et en Auvergne Rhône-Alpes et commenceront à fonctionner fin 2018. Ces plateformes constituent la première étape du plan France Médecine Génomique 2025, qui prévoit l'installation de 12 plateformes d’analyse de l'ADN dans les quatre ans à venir.
« Les deux premiers projets retenus sont le projet Seqoia, porté par l'Assistance Publique – Hôpitaux de Paris, l'Institut Curie, l'Institut Gustave-Roussy et l'Institut Imagine, et le projet Auragen, porté par les Hospices Civils de Lyon, le CHU de Grenoble, le CHU de Saint-Étienne, le CHU de Clermont-Ferrand, le Centre Léon-Bérard, le Centre Jean-Perrin et l'Institut de cancérologie de la Loire », a détaillé Édouard Philippe lors de la présentation officielle à Matignon. « Ces deux plateformes recevront des prélèvements sanguins et de tissus en provenance de toute la France et pourront séquencer et interpréter l'équivalent de 18 000 génomes par an », poursuit le Premier ministre. De plus, des projets pilotes concernant les cancers, les maladies rares et le diabète seront lancés sous l'égide de l'INSERM dès le début 2018.
Rappelons que l’analyse du patrimoine génétique du patient vise à obtenir des diagnostics plus rapides et plus précis pour choisir les thérapies les plus efficaces, tout en évitant des examens inutiles et coûteux, notamment en cancérologie. Elle peut également profiter aux patients souffrant de maladies rares qui sont à la recherche d'un diagnostic pour expliquer leurs troubles de santé. La médecine génomique permet également une meilleure compréhension de maladies répandues comme le diabète.
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