La guerre des masques est déclarée.
Textiles, chirurgicaux, FFP1, FFP2… Le combat fait rage. Mais sur le champ de bataille, les armes tiennent plus du bouclier que du canon. Et la victoire va au plus filtrant. Engagées dans ce conflit textile, les start-up françaises rivalisent d'imagination pour tisser le masque ultime. Ainsi ProNeem, basée à Marseille a-t-elle conçu « Viral Stop », un masque « intelligent », imprégné d'un virucide à base de chlorure d'argent (Commercialisé par le Laboratoire Cooper sous le nom de Baccide). À la fois arme et bouclier. De catégorie 1, le dispositif certifié virucide promet d'éliminer 99,9 % du virus en quelques minutes. Avantage non négligeable par rapport aux concurrents inertes, son traitement permet d'éviter, quand on le touche, la contamination par manipulation. Le masque parfait ? Presque. Car les spécialistes s'empressent de préciser que le taux de fuite du « Viral Stop » - l'air exhalé qui sort du masque sans être filtré -, est tout de même plus important que celui d'un masque FFP2 ou FFP3. La start-up marseillaise a remporté une bataille, mais elle n'a pas encore gagné la guerre…
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Christelle Degrelle