Une étude menée dans des écoles américaines montre que, parmi les autres mesures barrière anti-Covid-19, la présence d'écrans de protection peut avoir des effets négatifs sur la transmission du virus.
Des scientifiques américains ont publié fin avril dans « Science Mag » les résultats d'une étude qui met en cause l'efficacité des protections anti-Covid en plastique ou Plexiglas largement installées dans les commerces et autres lieux publics. Par cette étude, menée dans des écoles américaines, les chercheurs ont voulu observer la pertinence des diverses mesures barrière généralement mises en place. Parmi elles, le port du masque, bien sûr, mais aussi le confinement et l'enseignement à distance plus ou moins intégral ont été évalués et jugés plutôt positivement. « En revanche, la fermeture des cafétérias, des terrains de jeux et l'utilisation d'écrans de bureau sont associées à des réductions de risque plus faibles (voire à des augmentations de risque) », écrivent les auteurs. Concernant le rôle des barrières en plastique, leurs résultats montrent clairement qu'au lieu d'exercer un effet positif sur la circulation du virus, elles provoqueraient l'effet inverse. En perturbant l'écoulement de l'air, ces écrans créeraient des « zones mortes » favorisant la stagnation des particules fines, estiment les spécialistes.
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