Les 12 associations de patients du groupe AVNIR (Associations Vaccinations Immunodéprimées Réalité), associées à Pfizer ont fait réaliser par IPSOS, une grande enquête sur la vaccination.
Son objectif : dresser un état des lieux de la vaccination de ces patients, mieux connaître leur perception et leur réalité sur la vaccination. Deux enquêtes avaient déjà été réalisées sur la même thématique en 2013 et 2016.
Suite à la pandémie de Covid-19, selon l’enquête réalisée en 2020 (plus de 2 100 personnes interrogées), seules 45 % des personnes interrogées se déclaraient vaccinées contre la grippe et les infections à pneumocoques pour la campagne 2019-2020.
Pourtant, elles sont 75 % à avoir conscience que les conséquences de ces infections hivernales seraient plus graves pour elles que pour la population générale.
Près de 60 % des patients manquent d’informations sur les vaccins
La perception des vaccins a évolué chez les malades atteints de pathologies chroniques. L’impact du Covid-19 a été positif : 62 % des répondants se disent convaincus de l’intérêt de réaliser tous les vaccins recommandés. Néanmoins, 59 % souhaitent savoir pourquoi ces vaccins leur sont recommandés et 57 % quel est le meilleur moment pour le recevoir.
« Nous avons donc des patients qui sont pour la plupart conscients des risques, de l’utilité des vaccins. En revanche, ils n’ont pas toutes les informations nécessaires sur les maladies contre lesquelles ces vaccins protègent » a déclaré le Dr Paul Loubet (infectiologue au CHU de Nîmes).
C’est une demande forte, 97 % souhaitent s’informer (maladies, efficacité, effets indésirables…) par l’intermédiaire des professionnels de santé.
Les trois sources d’information dans lesquelles les patients ont le plus confiance sont : le médecin généraliste (86 %), le médecin spécialiste (66 %) et le pharmacien (33 %).
« Convaincre ces patients conscients de leur fragilité d’aller se faire vacciner passe donc par de la pédagogie autour des vaccins recommandés, à la fois par le médecin traitant, mais aussi par le biais des médecins spécialistes et des pharmaciens » a conclu le Dr Paul Loubet.
Pour rappel, en France lors de la campagne 2020-2021, seulement 38,7 % des moins de 65 ans à risques et 59,9 % des plus de 65 ans ont été vaccinés contre la grippe. Quant aux infections à pneumocoques, en 2018, seulement 6 % des malades à risque avaient une vaccination à jour.
D'après une e-conférence organisée par Pfizer
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