La pratique de la foi n'est pas toujours compatible avec le respect des gestes barrières…
Se signer à l’eau bénite en entrant dans une église serait presque devenu un péché. Comme si un esprit malin était venu en percer le fond, les bénitiers de France se sont ainsi vidés un jour de mars 2020. Le diabolique coronavirus était passé par là. Pourtant, à la paroisse Saint-Pierre de Vannes (Morbihan), on n'a pas voulu renoncer au geste chrétien. Depuis quelques jours, à côté du distributeur de gel hydroalcoolique, un autre distributeur dispense, lui, de l’eau bénite, au grand étonnement des paroissiens invités à jouer deux fois de la pédale. Pour Patrice Marivin, archiprêtre de la cathédrale à l'origine du dispositif, « ce n'est pas un gadget : on respecte les règles sanitaires et on honore la maison du Dieu vivant en se signant », explique-t-il. Et d'ajouter, troquant alors la soutane contre la blouse : « je conseille aux fidèles de se signer à l’eau bénite puis d’utiliser le gel hydroalcoolique. » Une manière de rendre les voies du seigneur impénétrables au coronavirus…
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Christelle Degrelle