La mécasermine (Increlex 10 mg/ml solution injectable) est désormais contre-indiquée chez les patients ayant une affection ou un antécédent favorisant l’apparition d’une tumeur, et non plus seulement chez les patients ayant une tumeur active ou suspectée.
« La mécasermine, utilisée chez les enfants de très petite taille, est désormais contre-indiquée aux enfants et adolescents présentant une affection ou un antécédent favorisant l’apparition de tumeurs (néoplasie) », précise l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) dans un point d'information.
Jusqu’à présent, la contre-indication concernait uniquement les patients avec une tumeur active ou suspectée. Le renforcement de cette contre-indication fait suite à l’observation de rares cas de tumeurs bénignes ou malignes survenues lors d’une utilisation de ce médicament. De plus, ces cas de tumeurs ont notamment été observés lorsque le médicament était utilisé à des doses supérieures aux doses recommandées ou pour d’autres maladies que le déficit primaire sévère en IGF. L’ANSM insiste donc sur le fait que « la mécasermine doit être prescrite uniquement dans le traitement du déficit primaire sévère en IGF-1 » et qu’il « ne faut pas dépasser pas la dose maximale de 0,12 mg/kg deux fois par jour ».
Il faudra informer les patients ou leurs parents du risque de néoplasie et des signes qui doivent les conduire à consulter : lésion cutanée, excroissance ou tout autre symptôme inattendu. En cas d’apparition d’une tumeur bénigne ou maligne, le traitement par mécasermine doit être définitivement interrompu et un spécialiste doit être consulté.
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