Les médicaments hypnotiques font l’objet de recommandations et d’un suivi étroit depuis des années.
- L’arrêté du 7 octobre 1991 limite la prescription des hypnotiques à quatre semaines (sauf exception telle le flunitrazépam, cf. ci-dessous). Dans tous les cas, le prescripteur est tenu de revoir le patient afin d’évaluer l’efficacité du traitement et peut, s’il le juge indispensable, reconduire la prescription.
- L’hydrate de chloral a été retiré du marché en 2001.
- L’arrêté du 1er février 2001 limite la prescription du flunitrazépam (Rohypnol) à deux semaines avec obligation de fractionner en périodes de sept jours ; la prescription est soumise aux mêmes dispositions que celle des stupéfiants, pour éviter le détournement du produit et les conséquences d’une consommation abusive (perte de contrôle, excitation, désinhibition, amnésie, dépression respiratoire notamment lors d’une association à des opiacés), mais aussi pour limiter son usage dans des pratiques de « soumission chimique ».
- Récemment, l’Afssaps a décidé pendant l’été 2011 de retirer du marché les spécialités Noctran et Mépronizine respectivement en octobre 2011 et en janvier 2012.
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