L'épidémie saisonnière de grippe poursuit son recul. Dans un premier bilan provisoire, Santé publique France estime à 2 850 l'excès de mortalité qui lui serait attribuable, en recul par rapport à la saison précédente.
Le site Santé publique France enregistre cette semaine une diminution de la majorité des indicateurs de l'activité grippale. La majorité des virus sont de sous-type A (H1N1) en médecine de ville. Une légère augmentation de la part des virus de type B est observée depuis début janvier.
L'agence sanitaire a constaté un excès de mortalité de près de 2 850 décès attribuables à la grippe entre le 4 décembre et le 7 janvier, soit moins qu'il y a un an. Au total, « au vu des chiffres provisoires d'excès de mortalité (...) attribuables à la grippe observés à ce stade de l'épidémie, l'excès de mortalité observé lors de cette saison devrait être inférieur à celui de la saison précédente », estime Santé publique France. Le bilan définitif doit être tiré à la fin de l'hiver. Près de 90 % des décès concernent des personnes âgées de 65 et plus.
La France reste parmi les 15 pays européens où l'épidémie est « modérée ». Dans cinq autres pays (Espagne, Italie, Irlande, Luxembourg et Malte), elle est d'intensité élevée.
La meilleure prévention contre la maladie reste la vaccination, jugée insuffisante par le gouvernement. Rappelons que deux régions (Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes) ont testé avec succès la vaccination en pharmacie pour les personnes à risque, notamment les personnes âgées. L'Ordre national des pharmaciens souhaite que l'expérimentation soit étendue à toute la population et à davantage de régions.
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