MALGRÉ la mise en place, en 2006, d’un plan de gestion des risques pour la buprénorphine haut dosage (BHD) et ses génériques, comprenant notamment un plan de surveillance renforcé d’addictovigilance et de pharmacovigilance, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) relève que certains mésusages persistent. Afin de continuer à mettre à disposition ces médicaments dans les meilleures conditions, l’agence a élaboré une mise au point destinée aux professionnels de santé sur l’« Initiation et le suivi du traitement substitutif de la pharmacodépendance majeure aux opiacés par BHD ». Cette mise au point, introduite pas une liste de « messages clés », rappelle les étapes de l’initiation du traitement, les modalités de son suivi, les situations nécessitant une prise en charge particulière comme la prise en charge de la douleur, des co-addictions, la grossesse. Elle souligne notamment que la BHD ne doit pas être utilisée dans le traitement des dépendances à des produits non opiacés (cocaïne, cannabis, alcool…), mais peut être utilisée dans les cas de co-addiction incluant un opiacé. La mise au point précise également que le pharmacien est un acteur majeur de la prise en charge du patient sous BHD.
Traitement substitutif aux opiacés
Gare aux mésusages de la buprénorphine
Publié le 20/10/2011
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2868
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