LUNDI 28 MARS, le « Journal de la santé » a mis l’accent sur les ruptures de stock de médicaments et surtout d’antirétroviraux en pharmacie. C’est un phénomène assez récent puisque les ruptures de stock concernaient surtout les vaccins contre la grippe, les antibiotiques en période d’épidémie et des médicaments en bout de course en voie de suppression. Les pharmaciens d’officine ne peuvent pas, pour des raisons de trésorerie, détenir tous les médicaments chers et ils s’approvisionnent auprès des répartiteurs ou des shorts liners, mais l’on constate que le système de quotas a tout bloqué. Les grands répartiteurs possédant des parts de marché importantes se réservent les grosses quantités et laissent le reste aux nouveaux acteurs ; des ventes sur le marché européen ont lieu. Dans cette affaire, les perdants sont les patients, qui sont parfois obligés de retourner à l’hôpital pour chercher leurs médicaments, et les pharmaciens d’officine, qui perdent leur crédibilité.
Vous avez le droit et le devoir de mettre les acteurs du marché face à leurs responsabilités, afin que ces ruptures cessent.
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