À Bilbao (Espagne), la salle de consommation de drogue supervisée a ouvert ses portes il y a dix ans. Non sans provoquer quelques remous à l’époque. Mais aujourd’hui, plus personne ne semble y prêter attention. À leur arrivée, les malades sont accueillis par un psychologue et reçoivent des seringues neuves, mais pas de drogue. Ce sont eux qui amènent leur dose. L’injection se fait dans une salle dédiée sous le contrôle d’un infirmier. Les toxicomanes doivent se plier à un protocole d’hygiène strict. À Genève (Suisse), dans le centre dénommé « Quai 9 », l’ambiance et les usages sont similaires.
En fait, en Espagne, comme en Suisse, l’objectif de ces salles de consommation est avant tout de réduire les risques d’overdose et de contamination aux virus de l’hépatite ou au VIH. Mais aussi à inciter les toxicomanes à suivre un traitement de substitution.
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Françoise Amouroux
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