La célèbre petite pilule bleue serait également susceptible de stopper la progression du parasite à l’origine du paludisme. Une étude publiée le 8 mai dans la revue « PLOS pathogens » expose en effet que, pour la première fois, un médicament permettrait de contrarier la transmission du parasite entre un patient infecté par le Plasmodium falciparum et un moustique le piquant et risquant ainsi de contaminer d’autres personnes.
L’équipe réunissant des chercheurs du CNRS, de l’INSERM, de l’université Paris-Descartes et de l’Institut Pasteur, à ceux de la London School of Tropical Medicine and Hygiene, est parvenue à démontrer que le citrate de sildénafil agit sur la malléabilité des globules rouges contenant le parasite qui y incube. Rendus rigides, ces globules rouges infectés ne passent plus la barrière de filtration de la rate et ne peuvent donc plus se répandre dans le sang du patient, vecteur potentiel de contamination.
Les chercheurs étudient désormais l’action possible de molécules similaires au citrate de sildénafil afin d’éviter les effets primaires de la pilule bleue sur le patient. Cette nouvelle phase permettrait de traiter les enfants, première cible du paludisme dans le monde. Selon l’OMS, chaque minute un enfant africain de moins de cinq ans meurt du paludisme.
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