Névralgie du trijumeau : carbamazépine en 1re intention. Si efficacité insuffisante, adjonction ou substitution par gabapentine ou lamotrigine, oxcarbazépine. Algies neuropathiques : imipramine, amitryptiline, gabapentine, prégabaline. Algies rebelles : tiapride. Douleurs intenses résistantes aux antalgiques de niveau plus faible : morphiniques. Spasmes toniques : carbamazépine, gabapentine, lamotrigine, clonazépam. Tremblements et mouvements anormaux : clonazépam, primidone, propranolol… Spasticité : baclofène, dantrolène, gabapentine (hors AMM), fampridine – Fampyra (AMM dans l’amélioration de la capacité de marche). Spasticité permanente et rebelle rendant difficile la rééducation et le nursing : baclofène intrathécal par pompe. Spasticité focale avec retentissement fonctionnel : toxine botulinique par voie IM.
À savoir : une association de dérivés du cannabis, delta-9-tétrahydrocannabinol + cannabidiol, a obtenu en janvier 2014, via une procédure de reconnaissance mutuelle, une AMM en France pour le traitement, en spray buccal exclusivement, des symptômes liés à une spasticité modérée à sévère due à une SEP chez des adultes n'ayant pas suffisamment répondu à d'autres traitements antispastiques et qui sont répondeurs à un traitement initial par le produit. Déjà commercialisé dans 17 pays européens, il est en attente de fixation de prix en France.
Troubles génito-sphinctériens : Sur les troubles génito-sphinctériens sans résidu post-mictionnel, on peut utiliser des anticholinergiques oraux (traitement de 1re intention de l’hyperactivité vésicale), comme le chlorure de trospium (1re ligne pour limiter les troubles cognitifs iatrogènes), le flavoxate (sans effet anticholinergique, pour l’impériosité urinaire chez la femme), l’oxybutynine et éventuellement des imipraminiques ; si présence de résidu, l’examen uro-dynamique permet de distinguer entre une dyssynergie vésico-sphinctérienne relevant des alpha-bloquants (alfuzosine, doxazosine, tamsulosine, térazosine, prazosine), voire de l’injection de toxine botulinique dans le sphincter strié. Troubles ano-rectaux et du transit : incontinence, constipation : traitements usuels (laxatifs). Troubles génito-sexuels : dysfonction érectile chez l’homme : inhibiteurs de la phosphodiestérase type 5, prostaglandines E1.
Posologies recommandées et plans de prise
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques