IMAGINEZ la scène. Au comptoir, un patient vous tend son smartphone, comme on présente son carnet de santé. Non pas pour vous faire écouter un morceau de musique qu’il a téléchargé ou vous montrer ses photos de vacances, mais pour vous faire part des maladies auxquelles il est prédisposé. C’est encore de la science-fiction, mais peut-être plus pour longtemps. En effet, une équipe bordelaise tente actuellement de mettre au point un logiciel capable de traduire de façon claire les informations contenues dans l’ADN des individus et de les faire apparaître sur un iphone, explique en substance l’un des chercheurs à l’origine du projet, le docteur en biologie moléculaire, Patrick Merel. Sur l’écran du portable apparaîtra ensuite la mention « cancer du sein » associée à une icône rouge, si la prédisposition à cette maladie a été détectée, ou verte, si aucun risque n’existe. Le hic, c’est que, en France, le séquençage du génome humain est très encadré. Et que ces tests génétiques de dépistage de maladie sont purement et simplement interdits hors d’un contexte médical. Qu’importe. Sûr de l’intérêt de son projet, Patrick Merel s’est donc tourné vers la Californie où il vient de créer avec deux confrères biologistes et une bio-informaticienne la société Portable Genomics, afin de mener à bien son entreprise. Outre-Atlantique, de nombreuses sociétés proposent déjà, moyennant quelques centaines de dollars, de dresser la liste de vos pathologies potentielles, à partir de quelques gouttes de salives. Mais aucune n’offre encore la possibilité de les stocker dans un portable. Quoi qu’il en soit, l’alliance de la santé et des smartphones a bel et bien démarré. De nombreuses applications médicales se développent, dont certaines ont été présentées lors du dernier congrès mondial de la téléphonie mobile de Barcelone. EPI Life, par exemple, est un téléphone portable doté d’un électrocardiogramme intégré. Muni d’un capteur, l’appareil mesure les pulsations par une simple pression des doigts et envoie les données à un centre d’appel médical ouvert 24 heures sur 24. Rien à dire, ça bouge dans le monde du mobile.
Les nouvelles « appli » santé des smartphones
Des téléphones paramédi… call
Publié le 28/02/2011
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
C. M.
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2815
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques