LE MICROBIOTE intestinal est un organe spécifique à chaque individu. Il intervient dans la maturation du système immunitaire en s’opposant à l’adhésion des bactéries pathogènes sur la muqueuse et en renforçant la résistance du tube digestif. Il a également une activité métabolique colique en facilitant la digestion des fibres et des résidus protéiques par la flore du gros intestin. « Son effet ne se limite pas au tube digestif commente le Pr Philippe Ducrotté, gastroentérologue au CHU de Rouen, il aurait un dialogue avec le cerveau, on parle de bactéries « mélancoliques » capables d’agir sur l’humeur et la réactivité au stress. Tout dysfonctionnement de cet écosystème est à l’origine de nombreuses pathologies comme les diarrhées, la constipation, les maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI), le syndrome de l’intestin irritable (SII), et même l’obésité. »
Les antibiotiques sont efficaces sur les bactéries pathogènes mais ils déséquilibrent la flore normale ; les prébiotiques sont de bons régulateurs, ils sont peu invasifs, mais peu efficaces sur la santé de la flore. Seuls les probiotiques ont un bon rapport bénéfice/risque. Ils contribuent à rétablir et à maintenir l’équilibre de la flore, ils ont un impact positif, notamment suite à une diarrhée d’origine infectieuse. Les lactobacillus et les bifidobactérium sont les deux probiotiques les plus couramment utilisés, chaque souche possède des caractéristiques différentes et l’efficacité est souche-dépendante.
« Pour formuler notre premier complément alimentaire Imoflora, nous avons sélectionné la souche bifidobacterium BB-12 car elle résiste à l’acide gastrique et à la bile, elle a une forte adhésion et une interaction optimale avec la flore intestinale, sa stabilité permet de garantir un milliard de bifidobactéries à date d’expiration », explique Laure Le Bourhis, chef de groupe voies digestives. Issue de l’expertise Johnson & Johnson, la gamme Imo occupe la première place du marché des antidiarrhéiques (hors micro-organismes), elle est marquée depuis son lancement, en 1993, par des innovations majeures comme le comprimé lingual à dissolution instantanée. « Imoflora propose une galénique différenciante de la concurrence sous forme de comprimé à croquer à la saveur orange, sans gluten, à prendre sans eau », précise la responsable. Le format nomade, pratique et discret, est bien adapté à une cure de trois semaines, à raison d’un comprimé par jour (boîte de 20 comprimés, PP : I9,95 euros).
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques