Les connaissances en cancérologie ne cessent évoluer. Dès 2007, le cancer est considéré comme une maladie de la signalisation cellulaire. Lorsqu’un récepteur est surexprimé, il envoie un signal codé qui va provoquer des modifications au niveau du fonctionnement de la cellule. Le décryptage de cette dérégulation permet de mettre au point des molécules ciblées qui sont plus des modulateurs des signaux anormaux des cellules cancéreuses que des cytotoxiques qui ciblent uniquement l’ADN. Ce sont d’excellents contrôleurs de tumeurs qui restaurent la signalisation cellulaire. Les nouveaux axes thérapeutiques sont les inhibiteurs de l’activité des récepteurs spécifiques aux cellules tumorales. On espère ainsi entraver la croissance tumorale. Les médicaments ciblés agissent sur des sous-types de cancers et des sous-groupes de malades, et il est envisageable de déterminer le profil biologique de la tumeur et du patient via les tumeurothèques. Un nouveau chapitre de la cancérologie s’est également ouvert avec le développement du premier anticorps monoclonal antiVegf. Il a donné naissance aux antiangiogéniques capables de contrôler la vascularisation de la tumeur en inhibant la prolifération de néovaisseaux susceptibles d’alimenter la tumeur. « Rien n’est gagné mais on progresse. En dépit d’un index thérapeutique ténu, l’enregistrement de nouveaux médicaments anticancéreux améliore la survie », affirme le Pr Burgat.
Des avancées majeures
Publié le 10/04/2014
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3084
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