Des bacilles actifs de la maladie du charbon (anthrax) ont été reçus par un laboratoire privé du Maryland (États-Unis) en provenance du laboratoire militaire de Dugway (Utah) qui participe actuellement à un programme de recherche sur des tests de détection des menaces biologiques. Dix-sept autres laboratoires, dont celui de la base militaire américaine d’Osan en Corée du Sud, ont été les destinataires d’un envoi similaire issu du même lot sans qu’il soit établi à ce jour s’il contenait ou non, des bacilles vivants. Ces échantillons étant actuellement en cours d’analyse, la réponse ne sera connue qu’à l’issue de cinq jours de mise en culture.
Selon les centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) et le Pentagone, ces échantillons envoyés vraisemblablement par erreur jusqu’en avril dernier, auraient dû être irradiés pour rendre les bacilles inactifs.
À titre préventif, quatre employés des laboratoires du Texas, du Wisconsin et du Delaware, ont été mis sous traitement antibiotique. Selon le Pentagone, vingt-deux militaires et civils de la base d’Osan bénéficient également de ce traitement.
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