- Méthylprednisolone : avant la cure, toute infection évolutive doit être écartée et un bilan doit être réalisé (kaliémie, glycémie, numération formule sanguine, vitesse de sédimentation, protéine C réactive, électrocardiogramme).
- Interférons bêta : Traitement de 1re intention pour les patients atteints de SEP rémittente-récurrente (SEP-RR) avec au moins 2 poussées au cours des 2 dernières années ou ayant présenté un seul événement démyélinisant accompagné d’un processus inflammatoire actif s’il est suffisamment sévère pour nécessiter un traitement par corticostéroïdes IV, si les diagnostics différentiels possibles ont été exclus et si ces patients sont considérés à haut risque de développer une SEP cliniquement définie
- Interférons bêta-1b : Patients atteints d’une forme secondairement progressive (SEP-SP) avec poussées surajoutées.
- Acétate de glatiramère : Traitement de 1re intention, avec les mêmes indications que celles des interférons bêta pour les patients atteints de SEP-RR. Natalizumab : formes très actives de SEP-RR pour des patients âgés de 18 ans et plus présentant une forme très active malgré un traitement par interféron bêta ou une forme sévère et d’évolution rapide, obligation de délivrer aux patients une carte d’alerte spéciale compte tenu des problèmes de sécurité. Fingolimod : formes très actives de SEP-RR pour des patients présentant une forme très active malgré un traitement par interféron-bêta ou une forme sévère et d’évolution rapide
- Tériflunomide : traitement de 1re intention pour des patients adultes atteints de SEP-RR.
- Diméthyl-fumarate : en alternative aux traitements de fond de 1re intention pour des patients adultes atteints de SEP-RR.
- Mitoxantrone : La mitoxantrone est un antinéoplasique cytostatique, appartenant à la famille des anthracène-diones de synthèse. La spécialité initialement autorisée en 1985 en France était Novantrone, dans des indications oncologiques. Dans les années 2000, le risque de leucémie aiguë secondaire a été identifié chez des patientes atteintes de cancer du sein. Durant cette même période, ce médicament a été utilisé hors AMM dans le traitement de la SEP. En 2003, une spécialité de mitoxantrone du nom d’ELSEP a obtenu une AMM conditionnelle nationale dans les formes agressives de type récurrente-rémittente ou de type secondairement progressive de sclérose en plaques. Afin de limiter le risque de toxicités cardiaque et hématologique connues avec la mitoxantrone, différentes mesures ont été prises concernant la prescription et le suivi des patients traités.
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