Les médicaments concernés appartiennent à des classes très différentes. Trois catégories de substances photosensibilisantes (chromophores) sont essentiellement responsables d’accidents de photosensibilisation : les antibiotiques, les AINS et les phénothiazines (utilisés comme antipsychotiques, antiémétiques, antitussifs, anti-allergiques). S’agissant des quinolones, les réactions les plus anciennes concernent l’acide nalidixique (qui n’est plus commercialisé), qui est responsable de réactions bulleuses ; actuellement, ce sont les fluoroquinolones qui sont impliquées. Les cyclines, quant à elles, induisent des réactions de phototoxicité avec des manifestations cliniques variées à type de lichen plan, de lupus et de photo-onycholyse (décollement de l’ongle). L’intensité de la réaction varie en fonction du type de cycline : la chlortétracycline ainsi que la doxycycline seraient les plus photosensibilisantes. La métacycline et la lymécycline le seraient moins. Le risque avec la minocycline semble faible.
Les sulfamides (quelle que soit leur classe pharmacologique) ont un potentiel photoallergique classique. Cependant, la sulfadiazine argentique est exceptionnellement impliquée dans des réactions de photosensibilisation.
En ce qui concerne les AINS, le piroxicam peut être responsable de réactions de photosensibilité de type allergique. C’est un eczéma des zones découvertes pouvant être bulleux et conduire à un traitement par corticoïdes per os, voire à une hospitalisation. Il existe une réaction croisée avec un antiseptique mercuriel, le thiomersal (allergie de contact au thiomersal et photoallergie au piroxicam). Cette réaction n’est pas due au composé mercuriel, mais à l’acide thiosalicylique contenu dans le thiomersal. Il existe des réactions croisées avec les autres oxicams, méloxicam et ténoxicam. Depuis son utilisation sous une forme locale, le kétoprofène est devenu une cause importante de photosensibilité médicamenteuse. Comme avec le piroxicam, les réactions cutanées peuvent être très intenses. Cette photosensibilité est aussi caractérisée par la possibilité de réactions croisées et de photosensibilités persistant plus de deux mois après l’arrêt du médicament. Des réactions croisées sont possibles avec des molécules ayant un noyau commun de type benzophénone : acide tiaprofénique, certains hypocholestérolémiants de type fibrates, un filtre solaire (benzophénone-3, octocrylène).
Les sulfamides (quelle que soit leur classe pharmacologique) ont un potentiel photoallergique classique. Cependant, la sulfadiazine argentique est exceptionnellement impliquée dans des réactions de photosensibilisation.
En ce qui concerne les AINS, le piroxicam peut être responsable de réactions de photosensibilité de type allergique. C’est un eczéma des zones découvertes pouvant être bulleux et conduire à un traitement par corticoïdes per os, voire à une hospitalisation. Il existe une réaction croisée avec un antiseptique mercuriel, le thiomersal (allergie de contact au thiomersal et photoallergie au piroxicam). Cette réaction n’est pas due au composé mercuriel, mais à l’acide thiosalicylique contenu dans le thiomersal. Il existe des réactions croisées avec les autres oxicams, méloxicam et ténoxicam. Depuis son utilisation sous une forme locale, le kétoprofène est devenu une cause importante de photosensibilité médicamenteuse. Comme avec le piroxicam, les réactions cutanées peuvent être très intenses. Cette photosensibilité est aussi caractérisée par la possibilité de réactions croisées et de photosensibilités persistant plus de deux mois après l’arrêt du médicament. Des réactions croisées sont possibles avec des molécules ayant un noyau commun de type benzophénone : acide tiaprofénique, certains hypocholestérolémiants de type fibrates, un filtre solaire (benzophénone-3, octocrylène).
3 questions à…
Françoise Amouroux
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