Le bilan s’alourdit en Corée du Sud avec un 20e décès ce matin dû au coronavirus MERS*, celui d’une femme de 54 ans, diagnostiquée le 5 juin. Le ministère de la Santé a par ailleurs annoncé huit nouvelles contaminations : 6 500 personnes se trouvent actuellement en quarantaine, en centre médical ou chez elle. L’Organisation mondiale de la santé (OMS), réunie hier en comité d’urgence au sujet du coronavirus MERS, a pointé du doigt des « retards et défaillances » de la part de la Corée du Sud, qui aurait pu juguler la contamination après la découverte le 20 mai d’un cas de MERS importé d’Arabie Saoudite. L’instance déplore en particulier le manque de connaissance sur ce virus du personnel de santé, le fait que des patients infectés se soient retrouvés dans des salles d’urgences bondées et que les familles et les proches aient pu séjourner dans les chambres d’hôpitaux. L’OMS appelle tous les pays à « mieux se préparer » et à adopter « un haut niveau de vigilance ». Un premier cas mortel en Europe a été signalé en Allemagne hier, chez un homme de 65 ans décédé le 6 juin, après un voyage aux Émirats arabes unis en février. Il avait été hospitalisé une première fois en quarantaine et avait surmonté l’infection en mai ; il a contracté une autre maladie des poumons dont il est décédé. Le MERS appartient à la même famille que le SRAS**, il est plus mortifère mais moins contagieux. Le MERS, qui provoque un symptôme de pneumonie aiguë, est mortel dans 35 % des cas. Il n’existe aucun vaccin ou traitement pour ce virus apparu en 2012 en Arabie Saoudite, où plus de 950 personnes ont été contaminées et 412 sont décédées.
** Syndrome respiratoire aigu sévère.
Avec l’AFP.
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