Pilule, stérilet, implant, anneau vaginal, patch, préservatif… les femmes disposent d'un large choix de méthodes de contraception. Elles éprouvent, néanmoins, le besoin d'accéder à des informations fiables et claires pour choisir une contraception adaptée à leur âge, à leur état de santé et à leur mode de vie. C'est ce que met en lumière l'enquête « TANCO » (Thinking About Needs in Contraception)*, menée à l'initiative de Bayer.
D'après cette étude, le gynécologue est la première source d’information pour les patientes qui lui accordent une grande confiance (95 %). « Malgré la crise qui a concerné les pilules de 3e et de 4e génération, les patientes restent très proches de leur médecin. Cette crise a d'ailleurs, mis en lumière le fait que le recours à un contraceptif ne peut se faire à la légère. La consultation médicale est indispensable : l'interrogatoire permet d'évaluer les antécédents médicaux et, notamment le risque thrombo-embolique », souligne le Pr Descamps, gynécologue-obstétricien au CHU d'Angers.
Selon l'étude TANCO, les femmes choisissent d’abord leur méthode contraceptive en fonction de son efficacité et du confort qu’elle permet. « Ce qu'elles souhaitent avant tout, c'est une contraception fiable, qui ne les gêne pas et n'engendre pas d'effets secondaires. Certaines patientes ont des demandes spécifiques : elles ne veulent pas d'hormones, souhaitent avoir moins de saignements, voire une absence de règles… Nous devons les écouter, les informer et prescrire une méthode de contraception personnalisée », précise le Pr Descamps.
L'oubli de pilule est également une plainte récurrente et un motif fréquent de recours à l'IVG. « Le stérilet, par exemple, peut être une alternative à la pilule, y compris chez les nullipares, lorsque les patientes ont une relation stable et qu'elles ne présentent pas d'infections gynécologiques », précise-t-il. Une fois la méthode de contraception choisie, le pharmacien a toute sa place pour accompagner la prescription. « Son rôle est essentiel pour relayer l'information médicale et balayer certaines idées reçues qui perdurent, notamment sur la pilule et le stérilet », note le Pr Descamps.
Information et téléconseil
Outre le médecin et le pharmacien, Internet est également un canal d'information auquel recourent souvent les femmes. Pour les aider à choisir leur contraceptif, Bayer a lancé le site Internet Mon Corps Ma Contraception (http://www.moncorpsmacontraception.fr). Conçu comme un Webzine dynamique et pédagogique, il délivre des informations et des conseils pratiques, validés par des professionnels de santé sur les moyens de contraception les plus utilisés. Pour les patientes qui souhaitent un conseil plus personnalisé, Bayer propose également, via son site Internet, un accès à la plateforme Parl’oGyn. Cette dernière offre aux femmes la possibilité de recevoir - gratuitement et en temps réel - des informations et des conseils de la part de gynécologues grâce au service MesDocteurs (solution de mise en relation en ligne). Mis en place depuis juin 2018, ce service permet à 25 gynécologues de répondre aux questions des internautes sur la contraception, la fertilité la sexualité 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Anonyme, l’échange peut s'effectuer par chat écrit, appel téléphonique ou visioconférence. « Parl’oGyn ne se substitue pas à la consultation médicale. Il s'agit d'un service de téléconseil permettant d'obtenir un conseil ponctuel (oubli de pilule, par exemple), lorsque la patiente n'arrive pas à joindre directement son gynécologue ou un autre professionnel de santé », conclut le Dr Carole Maître, gynécologue, directrice médicale (santé des femmes) chez Bayer.
* L'étude TANCO a été menée en 2018 dans 11 pays auprès de 676 professionnels de santé et 6 027 femmes pour mieux comprendre leurs besoins et attentes en matière de contraception.
Source : Merki-Feld GS et al. Eur J Contracept Reprod Health Care. 2018 : 183-193.
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