Chimiothérapie orale : un guide pour les professionnels de santé de ville

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Publié le 21/09/2015

L’Institut national du cancer (INCa) publie des recommandations pour les professionnels de santé de ville, en particulier les généralistes, les infirmières et les pharmaciens. Ces recommandations concernent la prévention et la gestion des effets indésirables des anticancéreux par voie orale. La chimiothérapie orale « a révolutionné la prise en charge des malades atteints de cancer, soignés par simples comprimés, à domicile », souligne « Le Quotidien du Médecin ». La prise en charge devient donc ambulatoire, les professionnels de santé de ville sont ainsi amenés à suivre le traitement et les effets indésirables, qui peuvent être graves et sont de nature différentes des effets secondaires des chimiothérapies par perfusion. L’objectif ? Que les professionnels de santé en ville sachent prévenir certains effets indésirables, les détecter précocement, gérer les toxicités les moins graves, éviter des hospitalisations et orienter les patients nécessitant une prise en charge spécialisée. Il s’agit du premier volet d’un ensemble de recommandations préparées par l’INCa qui vise les cancers hématologiques sous traitement ciblant BCR-ABL (imatinib, dasatinib, nilotinib, bosutinib, ponatinib), JAK (ruxolitinib) ou des immunomodulateurs (thalidomide, lénalidomide, pomalidomide). Le deuxième volet, qui paraîtra avant la fin de l’année, concernera les cancers du poumon et de la peau. Le troisième volet sera consacré aux cancers du rein et de la prostate, et paraîtra au deuxième trimestre 2016. Le dernier volet, enfin, se penchera sur les cancers du sein et du système digestif.