Le syndrome main-pied (érythrodysesthésie palmo-plantaire) est un effet indésirable de certaines chimiothérapies ou de traitements ciblés. Il se manifeste par une atteinte de la peau (rougeurs, gonflement, sécheresse, ampoules, crevasses, hypersensibilité, fourmillements, douleurs…) au niveau de la paume des mains et de la plante des pieds. Les anomalies apparaissent dans les jours, semaines ou mois suivant le début des traitements anticancéreux et disparaissent progressivement après la fin de ces traitements.
Le syndrome main-pied se manifeste surtout chez les personnes traitées par 5-FU, l’association de tégafur et d’uracile (le tégafur est une prodrogue du 5-FU ou la capécitabine (un autre précurseur du 5-FU). Mais de nombreuses autres chimiothérapies peuvent également être en cause : anthracyclines, adriamycine, épirubicine, taxanes, cytarabine… Pour les traitements ciblés, ce sont surtout les malades qui reçoivent du sunitinib ou du sorafénib (ainsi que d’autres dérivés de cette série) qui risquent de développer un syndrome main-pied.
Rappelons que la prévention de ce syndrome comprend, notamment, le conseil d’éviter l’exposition à la chaleur des mains et des pieds, y compris donc l’exposition au soleil et aux UV esthétiques.
En outre, certains soins de visage et du corps sont déconseillés pendant les traitements de chimiothérapie photosensibilisants : pas d’exposition au soleil sans protection pendant toute la durée du traitement et pendant 1 an après la fin du traitement (y compris l’utilisation de protection également à l’ombre en raison d’une possible réverbération). En prévention : appliquer une crème solaire indice 50+ en quantité suffisante sur les zones apparentes, protégeant des UV A et B ; renouveler toutes les 2 heures, ou toutes les heures en cas de forte exposition ; porter un vêtement en coton épais, lin ou bambou de couleur foncée.
Le syndrome main-pied se manifeste surtout chez les personnes traitées par 5-FU, l’association de tégafur et d’uracile (le tégafur est une prodrogue du 5-FU ou la capécitabine (un autre précurseur du 5-FU). Mais de nombreuses autres chimiothérapies peuvent également être en cause : anthracyclines, adriamycine, épirubicine, taxanes, cytarabine… Pour les traitements ciblés, ce sont surtout les malades qui reçoivent du sunitinib ou du sorafénib (ainsi que d’autres dérivés de cette série) qui risquent de développer un syndrome main-pied.
Rappelons que la prévention de ce syndrome comprend, notamment, le conseil d’éviter l’exposition à la chaleur des mains et des pieds, y compris donc l’exposition au soleil et aux UV esthétiques.
En outre, certains soins de visage et du corps sont déconseillés pendant les traitements de chimiothérapie photosensibilisants : pas d’exposition au soleil sans protection pendant toute la durée du traitement et pendant 1 an après la fin du traitement (y compris l’utilisation de protection également à l’ombre en raison d’une possible réverbération). En prévention : appliquer une crème solaire indice 50+ en quantité suffisante sur les zones apparentes, protégeant des UV A et B ; renouveler toutes les 2 heures, ou toutes les heures en cas de forte exposition ; porter un vêtement en coton épais, lin ou bambou de couleur foncée.
3 questions à…
Françoise Amouroux
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