Mélanome malin.
Ce cancer représente 1 % à 2 % de toutes les tumeurs et quelque 5 % de l’ensemble des tumeurs cutanées malignes. Son incidence double environ tous les dix ans depuis les années 1950 dans tous les pays du monde. Elle est évaluée, en France, à environ 7 à 9 nouveaux cas par an pour 100 000 habitants ce qui représente 5 000 à 6 000 nouveaux cas. Elle est plus élevée dans l’ouest du pays avec 11,4 nouveaux cas par an pour 100 000 habitants (trois fois plus que dans le sud-est) et elle varie en fonction de certains facteurs :
- L’ensoleillement ;
- Les caractéristiques ethniques ;
- L’âge (cette tumeur reste rare chez l’enfant et est plus fréquente chez les personnes âgées).
La mortalité par mélanome est comprise, dans l’Hexagone, entre 1,2 et 1,5/100 000 habitants par an (contre quelque 5/100 000 en Australie). Elle a moins tendance à augmenter que l’incidence probablement du fait d’un diagnostic plus précoce. Le nombre de décès annuel en France par an est estimé à environ un millier et représente environ 70 % des décès par cancer cutané ;
- Le sexe : cette tumeur est plus fréquente chez la femme que chez l’homme.
Carcinome basocellulaire.
Il s’agit de la plus banale de toutes les affections malignes mais c’est aussi la moins agressive des tumeurs cutanées. Représentant quelque 75 % des tumeurs de la peau, il concerne deux fois plus fréquemment l’homme que la femme et s’observe essentiellement chez des sujets à la peau claire s’étant trop exposés au soleil.
Carcinome spinocellulaire (épidermoïde).
Cette tumeur survient presque toujours sur une lésion précancéreuse : il représente 20 % des tumeurs de la peau et concerne encore plus fréquemment l’homme (3 hommes pour une femme).
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