Afin d’enrayer le trafic et le mésusage du Subutex (buprénorphine chlorhydrate), l’Académie nationale de médecine recommande de préférer la prescription de génériques à celle du princeps dans le cadre du sevrage des héroïnomanes. Il apparaît en effet que les génériques sont moins solubles dans l’eau et ne peuvent donc pas être utilisés en injection intraveineuse, comme le font certains toxicomanes avec le Subutex.
Cet usage détourné du produit qui procure un effet « shoot » donne lieu à un trafic important. On estime ainsi à 250 millions d’euros le préjudice annuel causé aux organismes payeurs par le détournement du Subutex. Quelque 150 000 héroïnomanes bénéficient actuellement d’un traitement par buprénorphine. L’Académie de médecine préconise également de recourir de manière générale à la Suboxone, un autre traitement substitutif mais dont l’association de naloxone avec la buprénorphine évite l’effet « shoot » recherché par certains usagers.
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