SELON l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), qui met à jour sur son site le dossier « Pilules estroprogestatives et risque thromboembolique veineux », la vente des contraceptifs oraux combinés (COC) de 3e et 4e générations a rapidement évolué depuis la fin de l’année 2012. Ces changements font, bien sûr, suite à la recommandation de l’ANSM auprès des prescripteurs de privilégier les pilules de 2e génération. En pratique, les ventes des COC de 3e et 4e générations ont diminué d’environ 25 % quand on les compare à la même période de l’année précédente. Cette baisse a été simultanément accompagnée d’une hausse de la vente des COC de 2e génération (de l’ordre de 16 %) (voir graphique). Un report qui n’est pas total, puisqu’une baisse de l’ordre de 3,5 % des ventes de COC, toutes générations confondues, a été observée. Les données du Conseil national de l’ordre des pharmaciens (CNOP) suggèrent que ce report pourrait être différent selon l’âge des femmes, avec un moindre report chez les jeunes filles.
Par ailleurs, toujours selon l’ANSM, entre le 4 et le 31 janvier 2013, période durant laquelle le risque des pilules contraceptives a été fortement médiatisé, 36 nouveaux cas (31 thromboses veineuses et 5 thromboses artérielles) ont été enregistrés dans la base nationale de pharmacovigilance. Ces données, ainsi que celles qui visent à suivre l’évolution de l’utilisation des COC, sont issues de la mise à jour du dossier disponible sur le site Internet de l’agence, qui rend compte régulièrement de l’avancement du plan d’actions sur les contraceptifs oraux combinés (COC), des données de pharmacovigilance et de l’évolution de l’utilisation des COC.
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