En mars 2018, le Cytotec (misoprostol) a été retiré du marché en raison de son utilisation détournée dans les IVG médicamenteuses et les fausses couches prématurées, alors que ce médicament était indiqué uniquement en gastro-entérologie. Depuis, d’autres spécialités à base de misoprostol ont été autorisées dans ces deux indications gynécologiques.
Dans le prolongement de ces actions, c’est au tour d’Artotec 50 mg/0,2 mg et 75 mg/0,2 mg (diclofénac et misoprostol) de disparaître du marché à partir du 1er octobre 2018. En effet, ce médicament est indiqué dans les affections rhumatismales chez des patients nécessitant une protection gastrique. Mais il présente un risque identique au Cytotec d’usage hors AMM en gynécologie-obstétrique, du fait de la présence de misoprostol. De plus, la présence de diclofénac peut avoir des conséquences délétères potentiellement graves chez ces patientes, notamment un risque hémorragique.
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