SI, AUJOURD’HUI, être une femme de plus de 45 ans est valorisant ou en voie de l’être, la ménopause a longtemps véhiculé une image dévalorisante et représenté l’entrée dans la vieillesse. « Avec l’apparition des connaissances hormonales et l’arrivée des estrogènes (1920-1940) et de la progestérone (1940-1950), l’industrie pharmaceutique devient le moteur de la médicalisation de la ménopause ; en 1960-1975 la prise en charge médicale pour toutes les femmes autour de la ménopause est la solution incontournable pour rester jeunes, désirables, féminines et sexy ; un véritable plaidoyer pour le maintien des estrogènes de la puberté à la tombe », souligne le Dr Fabienne Kraemer, psychanalyste sexologue (Paris). En 1975, l’épidémie de cancers de l’utérus, en lien direct avec la prise d’estrogènes en péri et post-ménopause, met un frein à l’escalade médicamenteuse, et, dans les années 2000, le traitement hormonal substitutif (THS) est remis en cause : peu de preuves sur les bénéfices (ostéoporose, risque cardio-vasculaire, maladie d’Alzheimer), en revanche beaucoup de preuves sur les risques. On passe peu à peu du thème de la préservation de la féminité à la prolongation de la jeunesse : est-on vieille à 50 ans ?
L’été indien de la féminité.
Au début du XXe siècle, l’espérance de vie d’une femme était de 50 ans. Aujourd’hui, elle est de 83 ans, soit en moyenne 33 ans à vivre ménopausée. Chaque année, 500 000 femmes sont ménopausées en France et environ 25 ans séparent la ménopause de la vieillesse, et cette fraction de vie qui précède le vieillissement s’accroît. « Être femme est un travail à réaliser aux quatre étapes équivalentes de la vie d’une femme : l’enfance, la jeune fille, la femme procréatrice et la femme. La ménopause est la dernière phase de l’évolution de la féminité et personne n’est plus femme que la femme ménopausée qui a fait le choix délibéré d’une féminité assumée, affirme la psychanalyste. C’est pourquoi s’occuper de soi, être attentive à soi, préserver son capital santé et séduction, prendre du temps pour soi, dans un contexte où la plupart des femmes en ont fini avec la gestion de la maternité, ont réussi socialement, sont autonomes financièrement, ce sont les nouveaux atouts des femmes pendant leur été indien de la féminité. »
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