On ne compte plus le nombre d’études à s’être penché sur la qualité du sommeil et les critères du bien dormir. Mais il se trouve que certaines d’entre elles n’hésitent pas à mettre à nu la vérité scientifique en même temps que le dormeur…
Car il y aurait, expliquent les experts en « ronflologie », quelque avantage à embrasser Morphée dans le plus simple appareil. Cinq, exactement. La température d’abord ! Le pyjama (ou la chemise de nuit) empêche une circulation optimale du sang. Or notre chaleur corporelle est telle que ne plus rien porter nous transforme en véritable radiateur.
Il faut toutefois bien saisir la différence entre sensation de chaleur et température du corps. Chaque fois que notre température corporelle commence à tomber, nous nous sentirons somnolent. Chaque fois que notre température corporelle augmente, nous nous sentirons en pleine forme.
Le soir, il faut donc favoriser la chute de la température du corps. Voilà pourquoi, lorsqu’on cherche le sommeil, nous adoptons inconsciemment des comportements destinés à refroidir le cerveau : retourner l’oreiller du côté le plus frais ou sortir les pieds hors du lit. Deuxième argument pour préférer se glisser nu entre les draps : brûler des calories.
Le fait de dormir nu dans une chambre fraîche activerait la graisse brune dans le corps. Cette graisse réputée brûler les calories excédentaires pour produire de la chaleur, ce qui permet ainsi de prévenir la prise de poids.
Par ailleurs, sur un plan physiologique, la diminution de la température va diminuer la tension artérielle, ce qui va activer le système de repos et de digestion. Dormir nu et au frais améliorerait aussi la sensibilité à l’insuline, ce qui réduirait les risques de diabète.
Le fait de dormir nu, surtout pour les femmes, peut éviter la prolifération de champignons qui aiment les milieux chauds et se développent facilement dans les vêtements trop serrés. Enfin, nous pourrions ajouter un sixième argument et non des moindres : le costume d’Adam (et d’Ève) serait profitable à la vie sexuelle du couple. Sur ce dernier point, nul besoin d’études, on comprend aisément les mécanismes physiologiques mis en cause…
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3 questions à…
Françoise Amouroux
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