Un peu de physiopathologie

Publié le 26/10/2017
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Le centre nerveux de la toux est localisé dans le bulbe rachidien et relié à des récepteurs périphériques situés au niveau des sinus, des fosses nasales, du pharynx, du larynx, de la trachée, des bronches, de la plèvre, du diaphragme, du péricarde.

Tousser se décompose en 3 actes :

- inspiration profonde ;

- fermeture de la glotte et contraction des muscles expiratoires, provoquant la mise en pression de la cage thoracique ;

- ouverture soudaine de la glotte et expiration forcée, à l’origine d’une secousse.

L’air est ensuite brutalement expulsé, favorisant l’élimination du mucus, des sécrétions purulentes ou des particules étrangères.

Le mucus, sécrété par les cellules caliciformes et les glandes péri-bronchiques, recouvre l’épithélium trachéal et bronchique. Ce gel, composé à 95 % d’eau mais aussi d’ions, de mucines et de glycoprotéines, a pour rôle d’assurer les défenses immunologie, chimique et mécanique de l’arbre respiratoire. Il absorbe les particules et micro-organismes inhalés ou déglutis, élimine les débris cellulaires issus du renouvellement de l’épithélium et protège les muqueuses de la déshydratation.

Les cils vibratiles permettent de faire remonter les substances étrangères absorbées par le mucus. Lors de pathologies responsables d’hypersécrétions bronchiques, le mucus plus visqueux et plus élastique, empêche le mouvement normal des cils vibratiles. En résulte un encombrement bronchique, responsable d’une toux grasse.

Source : lequotidiendupharmacien.fr