Les points clés

Publié le 03/11/2014
Article réservé aux abonnés

- Les mycoses superficielles, bien que bénignes chez le patient immunocompétent, imposent un traitement choisi et appliqué avec rigueur.

- Candidose buccale ou vaginale et mycose des plis (intertrigo dermatophytique ou « pied d’athlète ») sont des mycoses fréquentes.

- Leur diagnostic est avant tout clinique ; il peut, si besoin, être confirmé par examen direct, examen histologique et/ou culture après prélèvement mycologique.

- Si la molécule antifongique mérite d’être choisie avec soin en fonction de son spectre et de son pouvoir fongicide ou fongistatique, la forme galénique doit l’être autant : crèmes, gels, poudres, films unguéaux, shampoing ont des destinations particulières, adaptées à la localisation de la mycose. Il n’est pas rare qu’un traitement systémique soit associé au traitement local.

- Le traitement, poursuivi avec rigueur sans le suspendre dès la première amélioration symptomatique, est prolongé plusieurs mois en cas d’atteinte des ongles (onychomycose).

- Le respect d’une hygiène rigoureuse prévient les mycoses comme leurs récidives et accompagne le traitement médicamenteux.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3128