- Les mycoses superficielles, bien que bénignes chez le patient immunocompétent, imposent un traitement choisi et appliqué avec rigueur.
- Candidose buccale ou vaginale et mycose des plis (intertrigo dermatophytique ou « pied d’athlète ») sont des mycoses fréquentes.
- Leur diagnostic est avant tout clinique ; il peut, si besoin, être confirmé par examen direct, examen histologique et/ou culture après prélèvement mycologique.
- Si la molécule antifongique mérite d’être choisie avec soin en fonction de son spectre et de son pouvoir fongicide ou fongistatique, la forme galénique doit l’être autant : crèmes, gels, poudres, films unguéaux, shampoing ont des destinations particulières, adaptées à la localisation de la mycose. Il n’est pas rare qu’un traitement systémique soit associé au traitement local.
- Le traitement, poursuivi avec rigueur sans le suspendre dès la première amélioration symptomatique, est prolongé plusieurs mois en cas d’atteinte des ongles (onychomycose).
- Le respect d’une hygiène rigoureuse prévient les mycoses comme leurs récidives et accompagne le traitement médicamenteux.
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