Elle s’appelle Sarracénie ou encore Sarracenia oreophila. Cette plante carnivore d’Amérique du Nord et du Canada présente une résistance au froid exceptionnelle mais surtout elle est capable de capturer les frelons asiatiques (Vespa velutina). Cette observation menée par le Jardin des plantes de Nantes sur 200 feuilles ou « urnes » a établi que chacune d’elle pouvait piéger par son nectar trois frelons asiatiques et autant de mouches qui finissaient par mourir dans son long calice. En revanche, aucune abeille, ni guêpe n’étaient attirées dans ce piège.
C’est sur cette spécificité que travaille actuellement une équipe de chercheurs de l’institut de recherche sur la biologie de l’insecte (IRBI) de l’université de Tours, dans le but d’isoler la molécule attirant le frelon asiatique et de constituer ainsi un appât sélectif pour cet hyménoptère. L’issue pourra en être précieuse pour les apiculteurs dont les essaims sont décimés à une vitesse record, tout particulièrement dans l’Ouest du pays, par le frelon asiatique aussi dénommé frelon à pattes jaune. Car aussi gourmande soit elle, la Sarracénie ne peut à elle seule venir à bout d’un nid de ces frelons qui compte en moyenne 3 000 à 4 000 individus. Pour l’heure, la Sarracenia plante non proliférante qui aime les lieux frais et humides style tourbière, peut être installée à l’entrée des ruches.
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Françoise Amouroux
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