LA RONRONTHÉRAPIE est régulièrement évoquée comme étant agréable, apaisante, antistress. Elle aurait une action positive sur les inflammations et la douleur, les insomnies et la dépression… Un médicament sans effet secondaire, selon un vétérinaire toulousain. Également éditeur et chroniqueur scientifique, Jean-Claude Gauchet parle de la ronronthérapie depuis 2002. Il a d’ailleurs publié un article dans son journal « Effervesciences », qui revient sur les mystères du ronronnement, le mécanisme propre aux fréquences émises, comprises entre 25 et 50 hertz, et les effets sur l’animal et sur l’Homme. Car les basses sont connues pour provoquer des émotions et des études ont été menées par des médecins orthopédistes montrant l’action de ces fréquences pour consolider des fractures, accélérer le processus de cicatrisation et la création de tissus nouveaux. Ainsi, « à lésion égale, les chats auraient cinq fois moins de séquelles que les chiens et se remettraient en forme trois fois plus vite », explique le vétérinaire. L’an dernier, il a aussi publié un ouvrage, « Mon chat et moi, on se soigne ! », où le lecteur découvre comment le chat peut l’aider à se soigner et comment lui-même peut soigner son félin domestique. Le vétérinaire toulousain détaille : « Pour celles et ceux qui ont connu ces merveilleux instants où l’on côtoie une petite boule chaude et soyeuse, collée dans une confiance abandonnée, et qui ronronne bruyamment comme pour proclamer son bonheur, l’écoute d’un ronronnement joue à travers le cheminement hippocampe-amygdale le rôle de la madeleine de Proust. » C’est-à-dire ? L’écoute du ronron transporterait « consciemment dans le pays des souvenirs émus, rejoignant le temps où les soucis n’existaient pas : adieu l’angoisse, au revoir les tracas ».
Vous n’avez pas de chat mais souhaitez bénéficier de la ronronthérapie ? Deux solutions. Se procurer un enregistrement de ronronnements de chat. Les recommandations de Jean-Claude Gauchet : à écouter dans le calme, si possible avec un casque, ne pas grignoter, trouver une position confortable et ne pas utiliser en voiture. Ou bien aller au Japon, où des bars à chats permettent aux clients de se détendre en buvant un thé en bonne compagnie… féline !
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques