Médecin généraliste, pédiatre, psychiatre… la consultation augmente à partir du 22 décembre.
À partir du 22 décembre, le montant des consultations chez le généraliste et la plupart des spécialistes est revu à la hausse, selon la convention signée entre les médecins et l’assurance-maladie le 4 juin et publiée au « Journal officiel » le 21 juin 2024. Cet accord restera valable pour une durée de 5 ans.
Ainsi, chez le généraliste une visite classique coûtera 30 euros, contre 26,50 actuellement. Pour les enfants de moins de 6 ans, la consultation passera à 35 euros, contre 31,50 jusqu’à présent. « Les taux de couverture par l’assurance-maladie et les complémentaires santé restent inchangés (l’assurance-maladie prendra bien en charge 70 % du montant de la consultation et les mutuelles 30 %) à la suite de l'augmentation du tarif des consultations », précise le gouvernement.
Chez les spécialistes, les hausses de tarifs diffèrent selon le type de praticien.
Chez le pédiatre, pour un enfant de moins de 2 ans : la consultation fixée à 38,50 euros passera à 39 euros en décembre pour atteindre 40 euros en juillet 2025. Pour un enfant de 2 ans à moins de 6 ans : le prix évolue de 33,50 euros actuellement à 35 euros en décembre.
La consultation coordonnée chez le psychiatre, neuropsychiatre ou neurologue, fixée à 51,70 euros, passera à 55 euros en décembre pour atteindre 57 euros en juillet 2025. Le prix d'une consultation en pédopsychiatrie (étendue jusqu’à 25 ans) atteindra 75 euros.
La consultation coordonnée chez le gynécologue médical, fixée à 33,50 euros, passera à 37 euros en décembre 2024 pour atteindre 40 euros en juillet 2025.
La consultation coordonnée chez le gériatre, fixée à 31,50 euros passera à 37 euros en décembre pour atteindre 42 euros en juillet 2025.
La consultation de dépistage de mélanome chez le dermatologue, fixée à 47,50 euros, passera à 54 euros en décembre, puis à 60 euros en juillet 2025.
En revanche, rien ne change en ce qui concerne la téléconsultation des généralistes, dont le tarif est maintenu à 25 euros pour les 5 prochaines années (contre 30 euros, donc, pour les consultations en présentiel).
En contrepartie de ces augmentations, l’assurance-maladie demande aux médecins de réduire leurs prescriptions de médicaments, d'examens et d'arrêts de travail.
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