Le Collectif national des groupements d’officine (CNGPO) met en place, en coopération avec l’École d’économie de Paris (PSE), un projet pilote destiné à étudier l’impact des entretiens menés par le pharmacien sur l’observance des patientes atteintes d’un cancer du sein et traitées par hormonothérapie. La première phase de ce projet, qui démarrera au 1er janvier prochain, consiste « à mettre en place les outils, notamment une formation d’une journée pour les pharmaciens et le recrutement des patientes, soit cinq patientes pour chacun des 17 pharmaciens inclus dans le projet », explique Pascal Louis, président du CNGPO.
Les pharmaciens, rémunérés 250 euros pour l’étude, quantifieront le niveau de connaissance et d’information des patientes au cours de ces entretiens et à chaque renouvellement d’ordonnance. À l’issue d’une période de trois mois, ils se prononceront sur la régularité de la dispensation. Les experts du PSE seront chargés quant à eux de l’évaluation du rôle du pharmacien auprès des patients.
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