Rodolphe Lamelet, titulaire de la pharmacie des Trois Rivières à Tours (Indre-et-Loire), passe par son fournisseur de logiciel pour utiliser le Vidal. Ce qui ne l’empêche pas de lorgner d’autres bases de données.
n Des bases complémentaires.
« J’utilise quotidiennement la base Vidal et de plus en plus car le nombre de questions posées par les patients va croissant. C’est une base très utile pour avoir les informations détaillées sur un produit donné. Mais quand nous devons rechercher un produit de manière plus générale, je recours volontiers à Pharmathèque par l’intermédiaire de mon grossiste. Les deux bases sont complémentaires. Je regrette d’ailleurs que certaines bases de données sur le marché soient verrouillées. Il faut noter par ailleurs que nous faisons beaucoup de recherches sur Internet, de nombreuses informations concernant les médicaments y sont accessibles. »
n Mise à jour problématique pour les produits à faible rotation.
« La mise à jour hebdomadaire de la base Vidal est suffisante à partir du moment où l’on a suffisamment de temps pour écouler les produits déjà en stock. Pour les produits à faible rotation, cela peut représenter un problème car ce sont en général des produits chers qu’il est plus difficile d’écouler, donc quand un changement de prix intervient alors qu’on l’a en stock, cela peut nous affecter financièrement. Mais pas question de commander après le passage du patient, nous devons avoir ces produits en stock pour des personnes atteintes de pathologies lourdes. »
n Un système d’alerte efficace.
« Le système d’alerte proposé par le logiciel est très pratique. Grâce aux différents niveaux d’interactions médicamenteuses qu’on peut paramétrer selon les profils des personnes au comptoir, il est possible d’être très réactif. Si un stagiaire est présent, je lui mets toutes les interactions médicamenteuses pour qu’il se rende compte ce que c’est. En revanche, pour un préparateur qui a vingt ans d’expérience, ce niveau d’alerte l’empêche de travailler, il lui faut un niveau moyen. »
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