Près de 8 pharmaciens sur 10 ont déjà réalisé un entretien avec un patient sous AVK entre 2013 et aujourd’hui, selon une enquête menée par l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO)*. Si environ 9 titulaires sur 10 ayant répondu au questionnaire estiment que ces entretiens améliorent le suivi et l’observance des patients sous AVK, plus de 92 % jugent qu’ils sont plus chronophages que prévu et que le niveau de rémunération n’est pas adapté. Environ 40 % comptent d’ailleurs arrêter, tandis que 87 % de ceux qui n’en faisaient pas jusqu’alors ne souhaitent pas démarrer.
En ce qui concerne le suivi des asthmatiques, 96 % des pharmaciens déclarent n’en avoir jamais effectué pour le moment et près de 7 sur 10 n’entendent pas s’y mettre en 2015. Des problèmes de temps et de niveau de rémunération sont essentiellement invoqués, mais surtout environ 75 % jugent le recrutement trop compliqué par une sélection trop restrictive des patients. Toutefois, pour l’USPO, « l’échec des six premiers mois des entretiens "asthme" ne doit pas ralentir le développement des nouvelles missions des pharmaciens ». Au contraire, « l’évolution du métier doit être poursuivie afin de renforcer le rôle du pharmacien dans la chaîne de soins ». « Les entretiens n’ont pas vocation à compenser la baisse de marge sur les médicaments mais à rechercher des leviers de croissance en sécurisant les patients les plus fragiles », souligne également le syndicat.
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