Le coup d’envoi de la nouvelle campagne d’information sur le cancer colorectal sera donné ce dimanche 18 février. L’occasion de sensibiliser les patients au dépistage en les invitant, le cas échéant, à se procurer le test auprès de leur médecin traitant.
En dépit de la mise sur le marché d’un test fiable et facile d’emploi, le paradoxe demeure : chaque année, en France, 18 000 personnes décèdent des suites d’un cancer colorectal, alors que la maladie peut être traitée dans 9 cas sur 10, si elle est détectée à un stade précoce.
L’Institut national du cancer (INCa), qui a fait de la lutte contre ce deuxième cancer le plus meurtrier sa priorité pour 2018, diffusera une campagne télévisée du 18 février au 11 mars*. Le message insistera sur les pertes de chances d’un diagnostic tardif de ce cancer et dont le traitement reste lourd et contraignant pour des résultats incertains.
Toutes les personnes de 50 à 74 ans sont ciblées par cette campagne. Cependant, seulement un tiers d’entre elles se soumettent au dépistage, un taux qui reste bien en deçà des 45 % jugés acceptables au niveau européen. Aussi, afin de renforcer la sensibilisation des patients concernés, l’INCa invite les professionnels de santé à communiquer sur ce test fiable et facile d’emploi. Il suffit en effet de prélever, en une seule fois, des selles à l’aide d’un bâtonnet à replacer dans un tube hermétique qui sera envoyé au laboratoire d’analyses médicales par enveloppe T.
Proposé depuis 2015, le test a démontré de bonnes performances en termes de détection de cancers et de lésions précancéreuses. Ainsi, selon l’évaluation épidémiologique conduite par Santé publique France, il permet de détecter 2,4 fois plus de cancers et 3,7 plus d’adénomes avancés (lésions précancéreuses) que l’ancien test au Gaïac (Hémoccult).
* Jusqu'au 31 mars sur le Web.
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