Alors que la protection de l'environnement est passée de préoccupation personnelle à responsabilité collective, les groupements multiplient les initiatives dans ce domaine. Et si les résultats ne sont pas toujours à la hauteur des efforts consentis, leur volonté de mieux faire n'est pas entamée pour autant.
Devant l'engouement des Français pour les enjeux écologiques, les groupements veulent fournir une réponse aux attentes de leurs adhérents, en particulier ceux issus de la jeune génération. Si, pour certains groupements, l'écoresponsabilité n'est qu'une partie du package de solutions et d'accompagnements qu'ils proposent, pour d'autres, elle constitue une part fondamentale de leur identité.
Ainsi, beaucoup de groupements travaillent à développer leurs initiatives écoresponsables et RSE (responsabilité sociétale des entreprises). Certains sont même engagés dans cette démarche depuis plus d'une décennie déjà, résolus à être le fer de lance d'un changement sociétal profond.
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Et bien que tout le monde s'accorde sur l'importance de cette démarche écoresponsable, des interrogations persistent. Jusqu'où peuvent-ils investir dans ce domaine ? Est-ce vraiment leur rôle, ou celui des pharmaciens ? Quelles sont les conséquences – positives ou négatives - pour les officines s'impliquant dans ce rôle de pionnier de l'écoresponsabilité ?
Si tous les groupements n'ont pas amorcé une politique écoresponsable au même moment, ni à la même échelle, une chose est certaine : ce mouvement ne fera que prendre de l'ampleur dans le futur, alors que la nouvelle génération de pharmaciens milite et agit pour une officine plus écoresponsable, aussi bien pour l'environnement que pour l'humain lui-même.