Des chercheurs de l’école de médecine de l’université de Stanford, aux États-Unis, tentent de développer une pilule contraceptive « à la demande », à utiliser seulement en cas de rapport sexuel. Dans une étude exploratoire et prospective, l’équipe a inclus neuf femmes de 18 à 35 ans dont deux cycles menstruels ont été observés sans traitement. Lors d’un 3e cycle, elles ont reçu 30 mg d’acétate d’ulipristal, molécule indiquée dans la contraception d’urgence après un rapport non protégé (EllaOne), et 30 mg de méloxicam, un AINS de la famille des coxibs, juste avant l’ovulation (phase lutéale). Le traitement a provoqué une perturbation de l’ovulation chez 6 des 9 participantes. La longueur du cycle menstruel, en moyenne de 28,6 jours chez les 9 participantes, a été allongée à 32 jours et leur taux de progestérone a baissé. Les chercheurs en déduisent que ce traitement est un candidat prometteur nécessitant d'autres études. À condition de l’utiliser avec parcimonie, l’ulipristal administré en continu pouvant entraîner des insuffisances hépatiques, ce qui a conduit à l’arrêt de commercialisation d’Esmya début 2021.
Contraception
Vers une pilule à la demande ?
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Publié le 12/05/2022
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Source : Le Quotidien du Pharmacien
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