Une étude internationale réalisée par des chercheurs en Suède, au Canada et aux États-Unis a permis d'identifier un variant génétique qui protège contre les formes graves de Covid-19.
De nombreuses études avaient déjà montré que la génétique influait sur la résistance face aux formes graves de Covid-19. Une d'entre elles, publiée en mars 2021 dans la revue scientifique PNAS (« Proceedings of the National Academy of Sciences »), avait découvert qu’un ensemble de gènes appelé OAS1/2/3 (un haplotype : groupe d’allèles situé sur un même chromosome) hérité de Néandertal réduisait, chez les personnes d'ascendance européenne, d’environ 23 % les risques de devenir sévèrement malade après infection par le Covid-19.
Une nouvelle étude publiée dans la revue « Nature genetics » s'est intéressée à des individus porteurs de seulement certaines parties de ce segment d'ADN. Mais au lieu de se concentrer uniquement sur les personnes d'ascendance européenne, les auteurs ont étendu leurs recherches aux personnes d’ascendance africaine (en incluant 2 787 patients hospitalisés pour Covid ayant une ascendance africaine), une population n'ayant pas d'héritage néandertalien. Et cette fois-ci, 80 % des individus d'ascendance africaine portaient le variant protecteur.
En identifiant une protection similaire contre le Covid dans les deux populations (européenne et africaine), les chercheurs ont pu isoler un variant génétique de OAS1/2/3, appelé rs10774671G, commun aux deux populations. C'est ce variant qui confère la protection immunitaire.
Cette découverte pourrait aider à mieux comprendre le Covid-19, mais aussi, en identifiant clairement les facteurs de protection et de risque génétique, à concevoir des traitements spécifiques contre la maladie.
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %