Rhodiole, safran, passiflore, valériane, mélatonine végétale, vitamines B6 et B9, homéopathie, ou encore CBD… Les produits en vente libre en pharmacie, ciblant le stress et le sommeil, sont nombreux. Pour en savoir un peu plus sur les personnes qui en consomment, la société Arcane Research a mené une étude* auprès de 1 203 Français.
Selon les résultats, 3 Français sur 10 ont acheté ce type de produit en pharmacie au cours des 12 derniers mois. « Ce sont les femmes, les moins de 40 ans, les foyers avec enfants, les CSP+, les hauts revenus, les hyperurbains et les Franciliens qui ont des taux d’achat de ces produits plus élevés », précise Arcane Research. 34 % des sondés en ont acheté pour insomnie/mauvaise nuit, 13 % pour journée stressante, 11 % pour fatigue intense et 10 % pour baisse de moral.
Globalement, les produits les plus prisés sont la phytothérapie et les compléments alimentaires. Toutefois, on observe une petite différence selon l’effet recherché : la phytothérapie et les médicaments ont davantage été achetés pour améliorer le sommeil, tandis que les compléments alimentaires et l’homéopathie ont été privilégiés pour réduire le stress.
Sur le plan pécuniaire, « plus de la moitié des acheteurs ont dépensé entre 5 € et 15 € pour leur dernier traitement visant à réduire le stress et/ou améliorer le sommeil acheté sans ordonnance en pharmacie », indique l’étude.
L’avis du pharmacien apparaît comme décisif. En effet, ses conseils sont le premier motif de choix du dernier produit acheté. D’ailleurs, 1/3 des acheteurs lui ont demandé directement conseil en lui décrivant leurs besoins.
Enfin, 2/3 estiment que la marque est importante et sont attentifs à sa notoriété et à sa bonne image.
* Étude « Stress Sommeil en pharmacie 2023 (produits en vente libre et sans ordonnance) : comment se maintenir et se différencier sur la catégorie ? - Usages, parcours d’achat et opportunités de développement », menée auprès de 1 203 Français de 18 à 79 ans ayant acheté un produit visant à réduire le stress ou améliorer le sommeil au cours des 12 derniers mois interrogés sur Internet entre le 3 mai et le 5 juin 2023.
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