L’ENQUÊTE de l’UFC Que Choisir mettant en cause le professionnalisme des pharmaciens face à la délivrance des produits d’automédication, publiée fin mars, n’était pas objective pour 93 % des pharmaciens interrogés, du 10 avril au 3 mai, par l’institut Occurrence Healthcare*. Si 85 % des titulaires ont entendu parler de cette enquête, l’immense majorité la critique, certains estimant même qu’elle a pu être commanditée par les grandes surfaces, Leclerc en particulier. Pour 99 % des pharmaciens interrogés, elle risque d’avoir des conséquences négatives sur l’image de la profession auprès du grand public, 70 % redoutant que ses résultats contribuent à inciter les pouvoirs publics à remettre en cause le monopole sur le marché de l’automédication. Cependant, cette enquête n’a pas que des effets négatifs auprès des officinaux, selon Occurrence Healthcare, puisqu’ils sont 84 % à reconnaître qu’elle les incite à redoubler de vigilance en matière de conseils au comptoir.
UFC Que Choisir
Une enquête qui passe mal
Publié le 04/06/2012
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* Sondage réalisé auprès de 400 titulaires d’officine composant un échantillon national représentatif de la profession.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2927
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