Le gouvernement annonce un investissement de 40 millions d’euros dans un programme de recherche portant sur la lutte contre l’antibiorésistance, qui sera coordonné par l’INSERM. De plus, après le slogan de 2002 « les antibiotiques, c’est pas automatique », une nouvelle formule fera son apparition sur les documents officiels ministériels et sur les réseaux sociaux : « Les antibiotiques sont précieux, utilisons les mieux. » Cependant, on peut s’inquiéter d’une hausse de la consommation d’antibiotiques sur les dix derrières années (de 28,6 doses pour 1 000 habitants en 2007 à 29,2 doses/1 000 en 2017), selon Santé publique France. 93 % des antibiotiques sont utilisés en médecine de ville et 7 % en établissements de santé, où la consommation est stable. En revanche, la situation est bien meilleure dans le domaine de la santé animale : entre 2007 et 2017, l'exposition globale des animaux aux antibiotiques a diminué de 48 %.
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